0%
Pensez à vider votre historique Internet avant de quitter ce site !
Ou à naviguer en navigation privée lors de votre prochaine visite, pour ne pas laisser de traces…
En cas d'urgence composez le 17
Aidez-nous à évaluer la plateforme en répondant à ce QUESTIONNAIRE RAPIDE:
Vous souhaitez utiliser le formulaire d’aide en ligne
Quel âge avez-vous ?
Nous vous recommandons de joindre :
- Jeunes Violences écoute au 119
Ou
- le Fil Santé Jeunes au 0800 235 236
Bonjour et merci de votre visite.
Pensez à vider votre historique Internet avant de quitter ce site. Ou à naviguer en navigation privée lors de votre prochaine visite, pour ne pas laisser de traces… Un bouton "Cacher le site" vous permet de le quitter rapidement.
En cas d'urgence composez le 17
L’équipe de DroitsDirects.fr
Aidez-nous à évaluer la plateforme en répondant à ce QUESTIONNAIRE RAPIDE:
Il y a un agresseur et deux victimes : le plus généralement la mère et l’enfant.
La Convention d’Istanbul* reconnait que :
« la violence domestique affecte les femmes de manière disproportionnée et les hommes peuvent également être victimes de violences domestiques ».
Par ailleurs, les études montrent que les femmes sont les principales victimes et les hommes les principaux auteurs des violences au sein du couple. Les hommes peuvent être également victimes.
C’est pourquoi, nous utiliserons plutôt « le parent victime », la mère et « le parent auteur », le père.
Par ailleurs, il ne faut pas oublier que la violence conjugale touche tous les couples qu’ils soient hétérosexuels ou homosexuels.
Pour se développer et se construire, un enfant doit vivre dans un cadre familial sécurisant, structurant et chaleureux. Chaque enfant, en tant qu’individu, est impacté par les expériences qu’il vit à la maison.
Aujourd’hui, il est acquis, par les textes internationaux (la Convention du Conseil de l’Europe dite Convention d’Istanbul* entrée en vigueur le 1 novembre 2014, en France) et par la littérature scientifique, que parmi les violences auxquelles sont confrontées les enfants, figure l’exposition à des violences au sein du couple.
La Convention d’Istanbul* reconnait en effet que :
« les enfants sont des victimes de la violence domestique y compris en tant que témoins de violence au sein de la famille ».
Tous les spécialistes de cette question parlent d’enfants co-victimes estimant que les violences au sein du couple atteignent les enfants de manière directe et qu’ils ne sont pas de simples témoins.
Les violences auxquelles assiste l’enfant ont des répercussions graves notamment sur son développement, sa construction, sa santé, sa scolarité et sa vie sociale.
Le risque de reproduction de la violence existe pour ces enfants (du fait du psycho-traumatisme, de l’apprentissage par imitation en qualité d’agresseur et/ou de victime, de l’intégration du modèle de communication violente, …).
Les violences peuvent être commises pendant la relation de couple, au moment de la rupture voire après la fin de cette relation.
Les conséquences néfastes et le danger que représentent pour l’enfant les violences conjugales se poursuivent généralement après la séparation du couple.
Les femmes enceintes nécessitent une vigilance particulière. La grossesse est souvent un facteur déclenchant, révélateur et/ou aggravant des violences dans le couple.
Elles ont des répercussions particulièrement graves sur la santé de la mère et du fœtus (fausse couche, mort fœtale, naissance prématurée, retard de croissance, …).