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La violence conjugale se développe par cycles de plus en plus rapprochés, dont l’intensité et la fréquence peuvent conduire à la mise en danger de la vie de la victime et de ses enfants.
La victime vit dans un climat de terreur qui la paralyse. Elle est peu à peu isolée et se sent de plus en plus dévalorisée. Elle a honte, n’en parle pas de peur des représailles et des menaces qui pèsent sur elle et sur son entourage, notamment sur les enfants. Seule, elle ne parvient que rarement à s’en dégager.
La violence conjugale recouvre de nombreux actes et comportements qui s’inscrivent dans des cycles qui se répètent et s’intensifient. L’emprise sur la victime est de plus en plus forte. Au fur et à mesure du temps, cette dernière peut être exposée à des agressions quasi quotidiennes.
L’agresseur est tendu. Il a des accès de colère. Il menace du regard l’autre partenaire et fait peser de lourds silences.
Par ses paroles et attitudes, il installe un climat de tension à la maison. Il prétexte systématiquement la prétendue incompétence de la victime.
La victime est inquiète. Elle a peur de déplaire et de faire des erreurs. Elle fait attention à ses propres gestes et paroles. Elle doute d’elle-même en permanence mais tente d’améliorer le climat et de faire baisser la tension.
Cette phase est propice, pour la victime, à la prise de contacts avec des personnes extérieures (ami, voisin, professionnel,…). Elle est, durant cette phase 1, accessible aux conseils et aux propositions d’aides des professionnels.
L’agresseur violente le partenaire de différentes manières (verbale, psychologique, physique, sexuelle…). Il instaure la peur. Il a repris le contrôle et le pouvoir.
La victime souffre. Elle se sent humiliée et triste. Elle a le sentiment que la situation est injuste. Elle est en colère.
La phase 2 est propice à l’engagement de démarches pour la victime. Elle est réceptive aux propositions d’aide et de soutien des professionnels (médecin, commissariat ou gendarmerie, travailleurs sociaux, avocat,..).
L’agresseur s’excuse. Il minimise ses actes. Il fait porter la responsabilité de son passage à l’acte et des violences sur la victime. Il promet de changer et de ne plus recommencer.
La victime tente de comprendre ses explications. Elle veut l’aider à changer. Elle doute de son propre ressenti ce qu’il la conduit à minimiser l’agression. Elle se sent coupable et responsable de la situation.
Durant cette phase, la victime peut douter du bien fondé des démarches et des demandes qu’elle a engagées auprès des professionnels.
L’agresseur demande pardon. Il parle de se soigner et même d’engager une thérapie. Il adopte un comportement positif et se montre sous son meilleur visage.
La victime reprend espoir car l’auteur semble avoir changé et avoir compris le mal qu’il lui a fait. Elle décide de lui donner une chance et constate les efforts qu’il fait. De son côté, elle change ses habitudes.
Durant cette phase, la victime fait souvent marche arrière dans les démarches engagées. Elle est, en principe, très peu accessible à un dialogue et à toute aide de la part des professionnels.