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Pour faire face aux violences au sein du couple auxquelles il est confronté, l’enfant développe des stratégies pour tenter de :
Les ressentis de l’enfant exposé aux violences dans le couple :
En fonction de son âge, de la situation, de l’ancienneté des violences et du cycle de la violence, l’enfant peut prendre parti, s’identifier au parent victime ou/et au parent violent ou ne pas prendre parti.
Il se trouve dans un conflit de protection. Il est focalisé sur sa sécurité ainsi que sur la sécurité de chaque parent se demandant à chaque acte de violence :
L’enfant adopte donc des stratégies. Il joue différent rôles à l’égard de sa mère et/ou de sa fratrie (car chaque enfant de la fratrie réagit différemment). Ces rôles sont des moyens de protection.
Il veille sur la fratrie et sur sa mère victime. Il peut, pour éviter le passage à l’acte violent, tenter de faire baisser la tension en détournant sur lui l’attention du parent agresseur. Pendant l’agression, il peut s’interposer soit en faisant diversion soit en intervenant directement. Il peut être conduit à réconforter et/ou soigner sa mère et ses frères et sœurs après l’agression.
Suite aux violences, il s’oppose à la minimisation de la violence ou au déni par la mère victime. Il lui arrive même de conseiller le parent victime sur ce qu’il devrait faire, notamment quant au départ du domicile ou à la séparation du couple.
Il devient le parent de sa mère et/ou de ses frères et sœurs. Il a une autonomie et une maturité précoce.
Pour se protéger, l’enfant peut prendre parti pour le parent agresseur, se mettant ainsi du côté du plus fort.
Pour faire de l’enfant son complice et allié, le parent agresseur :
L’enfant, dans ce rôle, peut demander à sa mère de se montrer plus soumise et de répondre aux exigences de l’agresseur. Il peut banaliser les violences. Il peut ne plus la respecter et lui désobéir.
Il s’évertue à prévenir la violence en se débrouillant tout seul ou/et en évitant de contrarier le parent agresseur. Il est hyper vigilant, en état d’anxiété extrême. Il essaie d’être impeccable. Ce qui peut le conduire à mentir pour éviter les critiques, le stress de l’auteur.
L’un et/ou l’autre parent désigne les comportements de l’enfant comme étant à l’origine des violences sur l’autre parent.
A noter : L’enfant peut donc éprouver des sentiments contradictoires alternant fréquemment entre l’amour et la haine, l’attachement et le détachement à l’égard de l’un ou l’autre de ses parents.